50 ans Apollo 11 / Emission d'un timbre en France - juillet 2019

Le 19 juillet 2019 avait lieu la vente anticipée - 1er Jour - d'un timbre français commémorant les Premiers pas de l'homme sur la Lune avec la mission Apollo 11.

La sortie nationale de ce timbre a eu lieu le 22 juillet.

La Poste (Philaposte) a dévoilé le visuel du timbre à la fin du mois de mai. 

C'est l'artiste Alice Bigot qui a créé ce timbre d'après une des plus célèbres photos de la mission, celle montrant Buzz Aldrin saluant le drapeau américain sur la Lune.

La faciale est de 1,30 euro, ce qui correspond au tarif d'une lettre simple (20 g) pour l'international.

Le tirage annoncé est de 600 000 exemplaires.

Un cachet Premier Jour est disponible avec la ville de Paris ainsi qu'avec la ville de Toulouse.

En effet, la vente anticipée s'est déroulée le vendredi 19 et samedi 20 juillet au Carré d'Encre à Paris, et aussi du vendredi 19 au dimanche 21 juillet à la Cité de l'Espace à Toulouse.

Le véritable regret de cette émission est la date ! Pourquoi avoir choisi le 19 juillet et non le 20 (voir 21 en heure de Paris) pour le cachet ? Malgré plusieurs sollicitations auprès de Philaposte, je n'ai jamais eu e réponse de leur part.

L'artiste Alice Bigot était présente au Carré d'Encre à Paris pour le 1er Jour le 19 juillet où elle a animé également une séance de dédicace. 

Concernant le timbre en lui-même, elle m'a précisé qu'il s'agissait d'un véritable dessin fait d'après la photo, et non d'une photo. Le dessin est vraiment très beau, surtout quand on peut voir les agrandissements d'après la maquette originale.

Quelques photos de cette journée et de cette rencontre avec Alice Bigot. Les enveloppes blanches avec le cachet 1er Jour seront bientôt décorées dans le thème.

Crédit : Stéphane Sebile / Spacemen1969
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20ème anniversaire de la mission STS-93

20ème anniversaire de la :mission STS-93

Nous sommes le vendredi 23 juillet 1993, il est 04h30 (UTC), et la navette spatiale Columbia s'envole pour sa 26ème mission. L'objectif principal de la mission est de mettre en orbite le télescope spatial Chandra, le plus puissant et sophistiqué télescope à rayon-X jamais envoyé dans l'espace à cette époque. 

A bord de Columbia, un équipage expérimenté :

- Eileen Collins, Comandant, 3ème vol. C'est la première mission commandée par une femme.

- Jeff Ashby, pilote, 1er vol

- Steven Hawley, Spécialiste de Mission, 5ème vol

- Cady Coleman, Spécialiste de Mission, 2ème vol

- Michel Tognini, Spécialiste de Mission, 2ème vol, france (CNES / ESA)

C'est la troisième tentative de lancement après celle du 20 juillet interrompue à T-6 secondes avant la mise à feu des réacteurs suite à un problème de hausse d'hydrogène détectée par un capteur, et après celle de la veille, le 22 juillet, causée par une alerte orage durant la courte fenêtre de tir de 46 minutes. (Et pour avoir été sur place, je peux dire que j'étais bien content que ces reports aient été si courts dans le temps, ce qui m'a permis d'assister au décollage).

Et je pense que les astronautes ont été aussi très contents de ce court intervalle.

Pour cette mission, le réservoir externe (ET pour External Tank) a été changé par rapport à ceux utilisés d'habitude. Il s'agit là d'un réservoir externe super-allégé (SLWT pour Super Lighweight External Tank) car il pèse à vide plus de 3 tonnes de moins (3 402 kg de moins exactement) qu'un réservoir normal. C'est le 2ème vol de ce type de réservoir (le premier sur STS-91 en juin 1998). L'avantage de ce nouveau réservoir, c'est plus de carburant, ce qui sera idéal pour les futures missions vers l'ISS.

C'est aussi lors de c vol que la plus grosse masse jamais envoyée en orbite par une navette spatiale a été effectuée avec près de 23 tonnes toutes charges utiles comprises. Et ce vol marque aussi le dernier vol de Columbia avant sa grande visite. Son vol suivant sera en mars 2002 avec STS-109.

Et c'est surtout lors de ce vol qu'Eileen Collins est devenu la première femme à commander une navette spatiale. Elle avait volé auparavant deux fois en tant que pilote (STS-63 en 1995 et STS-84 en 1997).
Voir ou revoir l'interview qu'elle a accordé à Space Quotes - Souvenirs d'espace :
- Interview d'Eileen Collins

Et retrouvez l'interview de Jeff Ashby, le pilote, qui effectuait sa première mission spatiale.
- Interview de Jeff Ashby

Lors de l'allumage des moteurs, un morceau de métal s'est détaché (une attache pour clapet) du moteur trois (à droite) et a heurté la surface interne de la buse du réacteur en arrachant trois tubes de refroidissement contenant de l'hydrogène. On a frôlé la catastrophe ! de plus, un court-circuit (je vais faire simple) a coupé en partie le moteur droit et cela a été compensé par le système de secours qui a augmenté l'arrivée d'hydrogène, ce qui a entraîné une augmentation de la chaleur (de l'oxydant), ce qui au final a entraîné un arrêt prématuré des trois moteurs de la navette. Les système de sécurité ont rempli parfaitement leur rôle, et la navette spatiale, malgré cet extinction prématurée, a pu atteindre l'orbite prévue.

C'est le premier jour, seulement quelques heures après le lancement, que l'équipage met en orbite le télescope spatial Chandra. Il lui faudra une dizaine de jours pour atteindre son orbite de travail (enviton 10 000 x 140 000 km).

Plusieurs autres expériences ont été faites au cours de cette mission très dense : SIMPLEX, SWUIS, CGGBA, SAREX-II, GOSAMR, LFSAH, etc...

Le vol se passe sans histoires particulières (si ce n'est l'anecdote des 1$ Sacagaweo en Or émis en 2000 dont 39 pièces ont volé à bord de Columbia = mais ce sera pour un sujet particulier bientôt).

Et après 4 jours 22 heures et 49 minutes dans l'espace, l'équipage et la navette Columbia se posent à Cape Canaveral le 28 juillet.

Crédit : Collection Stéphane Sebile / Spacemen1969
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Goodwill Moon Rocks d'Apollo 11 en France - Palais de la Découverte

Pour en savoir plus sur les ''Goodwill Moon Rocks d'Apollo 11'' :
http://spacerelics.blogspot.com/2014/05/les-goodwill-moon-rocks-dapollo-11.html

Mon article sur celles offertes à la Belgique en cliquant ICI.

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On n'avait pas vu la présentation des roches lunaires Apollo 11 qui avait été offerte à la France depuis des années.
Elles ont été retrouvées (rangées, un peu ''oubliées'', mais pas perdues 😉😉😉) au Palais de la Découverte à Paris cette année. Et elles ont été exceptionnellement exposées au public lors de la célébration des 50 ans du Premier pas de l'homme sur la Lune ce week-end du 20 et 21 juillet 2019.

Le 8 octobre 1969, l'équipage d'Apollo 11, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, est à Paris pour une visite expresse dans le cadre du ''Goodwill Flight Tour'' qui les verra visiter 23 pays, 27 villes, en 45 jours, du 29 septembre au 5 novembre. Voir mon article en cliquant ICI. Cela a été une journée extrêmement chargée.

Arrivant en ce mercredi matin à Orly, les trois hommes se rendent à l'Hôtel Crillon avant de rejoindre l'Hôtel de Ville de Paris à midi où ils sont accueillis par le Président du Conseil de Paris Etienne Royer de Vericourt qui leur reet la médaille de vermeil de la ville de Paris.

Ils remontent ensuite l'Avenue de Rivoli vers l'Hôtel Matignon où ils arrivent vers 13h00 et ils sont accueillis par Jacques Chaban-Delma,s le Premier Ministre. Des dizaines de milliers de personnes s'étaient massés le long du parcours pour saluer les héros d'Apollo 11. Les trois hommes reçoivent la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur et ils déjeunent sur place en présence de nombreuses personnalités (notamment Jacqueline Auriol, André Turcat...).

Après un petit détour à l'Hôtel de Crillon pour se changer, ils arrivent à l'Elysée à 15h15 où ils sont accueillis par le Président de la république Georges Pompidou à qui ils promettent un petit bout de Lune.

La journée se poursuit ensuite avec conférence à l'UNESCO, à l'Aéro-Club de France, et le soir au Palais de Chaillot avec également une émission de télévision...

Et c'est donc en novembre 1969, que Nixon lance le projet ''Goodwill's Apollo 11 Moon Rocks'' (voir tout en haut de cet article).
Et c'est en 1970, que la présentation destinée à la France arrive. Elle est d'abord exposée au Museum d'Histoire Naturelle de Nantes. Mais l'histoire un peu ''floue'', vous allez comprendre.

Cette présentation aurait donc été présentée en juin 1970 au Museum de Nantes.
Le journal Ouest-France titrait d'ailleurs à l'époque ''La pierre lunaire dans la cité de Jules Verne''...

En cherchant des informations sur le parcours de cette présentation depuis 1970, je me suis aperçu qu'elle avait ''disparu''.
Dans les archives du Museum de Nantes, les seules photos et articles sur les roches lunaires d'Apollo 11 ne concernent en fait qu'une seule roche lunaire qui a été vue par plus 7 000 personnes au Museum en juin - un record pour le Museum (ouvert en 1810) à l'époque...

ais c'est d'une seule roche dont on parle et non de la présentation, même si les journaux de l'époque parlent d'une présentation offerte par le Président Nixon.

D'ailleurs, impossible d'en savoir plus sur cette roche présentée mais manifestement ce n'est pas la présentation.

C'est là que cette histoire devient floue puisqu'on n'arrive pas réellement reconstituer le parcours de cette présentation particulière depuis 1970. A titre personnelle, je me souviens l'avoir déjà vue il y a des années au Museum d'Histoire Naturelle à Paris.

Hélas, plusieurs de ces présentations Apollo 11 (et Apollo 17) ont disparu (perdues, détruites, vendues) au cours des années. Certaines ont été retrouvées, d'autres non.

Quoiqu'il en soit, elle était présentée au public ce week-end du 20-21 juillet. Voici donc quelques photos en attendant son retour prochain pour une exposition permanente. Si elle reste au Palais de la Découverte, ce qui aurait du sens vu qu'il y a la roche lunaire d'Apollo 17 (voir article complet en cliquant ICI), elle le sera je pense après les travaux de rénovation qui vont conduire à la fermeture du Palais de fin 2020 à début 2024 (si mes informations sont exactes).

La présentation des roches lunaires Apollo 11 était présentée au 1er étage juste à proximité de la magnifique Lune de 6 mètres de diamètre.

Bien sûr, ce n'est pas parce que la présentation Apollo 11 n'est plus là qu'il ne faut pas aller au Palais de la Découverte, au contraire ! Il faut aller dans ce lieu maginque, véritable monument de partage de la culture scientifique et de savoir.
Et en plus, vous avez aussi la présentation de la roche lunaire Apollo 17.

(Quand le Projet Touch the Moon rencontre les roches lunaires d'Apollo 11)

Crédit : Stéphane Sebile / Spacemen1969

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Remerciements : Sébastien Fontaine - Palais de la Découverte / Universcience