vendredi 29 juin 2012

LES AUTOPENS

(en cours de rédaction)

Pour un collectionneur d'autographes, la principale difficulté est l'authenticité de la signature.

Bien sûr, le moyen le plus sûr, est lorsque l'on obtient cet autographe en mains propres, en personne. Là, il n'y a pas de souci.

Le moyen le plus courant d'obtenir un autographe en est la demande par courrier. Vous écrivez à la personne dont vous voulez l'autographe, vous lui demandez poliment un autographe, et... ô joie, quelques temps plus tard vous recevez l'autographe tant attendu.

Mais, car il y a toujours un mais, il se peut parfois, souvent (en fonction de la personne souhaitée), que l'autographe reçu n'en soit pas un... enfin, si, un autographe mais pas un réel...
 
Suite à un nombre croissant de demandes, certaines personnalités sont littéralement inondées de requêtes... et elles ne peuvent, ou ne veulent plus répondre. Ils utilisent donc un moyen de substitution pour répondre à leurs fans. Il en existe de plusieurs sortes. Photos avec signatures imprimées (reproduction d'un document orginal), documents avec tampons et Autopens, parmi les plus couramment rencontrés.

Au niveau de la collection des autographes d'astronautes et de cosmonautes, on rencontre donc des autopens le plus fréquemment.

Mais qu'est-ce donc alors un autopen ?

Un autopen est une signature obtenu au moyen d'une machine qui va remplacer l'astronaute et signer à sa place sur n'importe quel support et avec presque n'importe quel moyen d'écriture.

Dès la sélection du premier groupe d'astronautes américains, ceux-ci sont devenus de véritables stars. Une demande énorme d'autographes par courrier est reçu par la NASA et les astronautes.

Afin de répondre aux demandes des passionnés, la NASA décide d'utiliser l'autopen, qui était jusqu'à maintenant utilisé principalement par les hommes politiques et les grandes stars d'Hollywood
.
Une machine reproduit fidèlement la signature de l'astronaute. Elle peut ''signer'' sur n'importe quel support ou presque comme les photos, lettres, enveloppes. Et de plus, cette machine peut utiliser toutes sortes de stylos : stylo-plume, feutre, stylo-bille, crayon papier, marqueur... Elle peut également signer à n'importe quel endroit du support (haut, bas, milieu, etc...) et même si la signature est identique, la taille peut varier.

Une machine peut signer des centaines et centaines de documents sans se fatiguer.

Au centre spatial de Houston, un étage entier était consacré au courrier reçu par les astronautes et au traitement du courrier.

Bien sûr, les astronautes ont signé personnellement des milliers de documents, mais parfois, la demande était telle qu'il était impossible de répondre à tous, d'où les autopens.

Certains astronautes, très médiatisés, ou très demandés, n'avaient plus le choix. Après le vol de Shepard, de Glenn et surtout après Apollo 11, ce ne sont plus des milliers de demandes, mais des centaines de milliers qu'il fallait traiter.

La NASA continue l'usage des autopens avec les astronautes actuels. Enormément de photos d'équipages signées actuellement sont faites d'autopens.

Pour réaliser l'empreinte de l'autopen (le système qui enregistrait les mouvements de la signature), la NASA demandait à l'astronaute de signer un modèle. Mais, comme on le verra par la suite, la signature Autopen est différente, parfois très différente de la signature originale.

Tous les astronautes NASA ont eu leur autopen. Et en fonction de leur longévité dans le métier d'astronaute à la NASA, et bien, le même astronaute peut avoir plusieurs versions d'autopens.
La NASA a aussi imposé une règle. Toutes les matrices d'autopens d'astronautes ayant quitté la NASA ou étant décédés sont détruites.

Tous les astronautes américains et tout astronaute ayant volé avec les américains a eu un autopen. Les russes n'ont jamais utilisé d'autopens, sauf lors de certaines circonstances, comme Leonov et Koubassov pour le vol Apollo-Soyouz, ou les cosmonautes ayant volé avec la navette.

Plus récemment, les équipages ISS sont très souvent en autopen sur les photos.

Il est très important de savoir différencier les autopens

En effet, beaucoup de passionnés ont reçu des autopens et ne le savent pas. Lorsque pour des raisons diverses, ils se séparent (ou la famille) de leur collection, des pièces sont vendues comme autographes originaux alors qu'en fait il s'agit d'autopens.
De plus, il existe des personnes peu scrupuleuses, qui vendent des autopens en les faisant passer pour de vrais autographes. Et là, le prix demandé n'est plus le même. Par exemple, un autopen de Neil Armstrong peut se négocier entre 20-50 euros en fonction du support, état, etc... alors qu'un autographe original peut atteindre plusieurs milliers d'euros.

Comme beaucoup d'objets de collection, les autopens ont fini par être référencés par les collectionneurs avertis qui peuvent les reconnaitre au moindre coup d'oeil, ce qui n'est pas le cas, hélas, de la très grande majorité de collectionneur.

Cette page est là pour vous.

Cette rubrique a donc pour objet de vous montrer les différents autopens existants des astronautes et cosmonautes, de vous apprendre à les différencier, et à les collectionner.

La règle numéro un pour différencier un autopen est d'avoir un autre autopen en comparaison... Les autopens sont toujours identiques dans la forme de la signature, chose qui est impossible pour un être humain (essayer de reproduire votre signature à l'identique et vous verrez que c'est impossible). De plus, ils ont souvent la même taille (à de très rares exceptions en taille différentes), et peuvent être placer exactement au même endroit sur un même support.

La règle numéro deux est d'examiner à la lumière rasante le document. Vous constaterez qu'il n'y a aucune forme de pression sur la signature, contrairement à une signature réellement à la main. Quelque soit le stylo utilisé, il n'y aura pas de pression SAUF sous la forme d'un point en début et fin de ligne de trait de la signature (plus souvent juste au début d'un nom) causé par le replacement de la machine.

On peut aussi très souvent constaté des petites ondulations sur les traits de la signature, justement causé par cette non-pression mais aussi par le mécanisme de la machine.

Il y a parfois des variations, plus ou moins légères, dans des autopens causées par un mauvais placement du stylo, un mauvais support, une mauvaise manipulation, etc... mais les autopens ont des caractéristiques (Pattern en anglais) si flagrantes, que l'on peut être quasi sûr à 100% que c'est un autopen.

La règle numéro est de constater qu'il y a souvent une grosse différence entre un original et un autopen. De plus, beaucoup d'autopens utilisent la lettre initiale du deuxième prénom dans la signature (Alan B., Neil A., etc...) et des dénominations comme Jr, II, etc, alors que les astronautes ne les emploient que très rarement, voir jamais (sauf en début de carrière) dans leur signature originale courante.
Et dernière règle, et pas la moindre, c'est de toujours, en cas de doute, de demander un avis à un autre collectionneur, de vérifier sur le net, etc... pour ne pas se tromper.

Mais bon, comme des images valent mieux qu'un long discours, commençons ici notre étude des autopens / Si vous possédez une signature identique, ou presque en tout point à celles représentées dans cette étude, et bien, il y  de forte chance que cela soit un autopen.

Nous allons présenter notre étude par ordre de premier vol
(1ère partie de Vostok 1 à Apollo-Soyouz)

Youri Gagarine

Comme pour tous les cosmonautes (sauf exception), il n'y a pas eu de production d'autopen pour sa signature. Mais par contre, attention à l'authenticité. Gagarine a reçu tellement de demandes qu'un bureau spécial de secrétaires signant à sa place a été créé. Mais cela fera un article dans un autre sujet.


Alan Shepard

Le premier américain dans l'espace a été l'objet de beaucoup de demande. Durant toute sa carrière à la NASA, il y eut 3 types connus d'autopens.

Il y a eu également des ''secretarial signature'' effectué par des secrétaires. On a réussi à identifier tous les types différents et cela fera l'objet d'un article spécial.

(Un des trois types connus d'autopen de Shepard)
(Le même autopen utilisé avec un autre stylo et sur un autre support)

(Un autre type d'autopen utilisé)

(Autographe authentique)

Virgil ''Gus'' Grissom

Gus Grissom a deux types d'autopens connus


Gherman Titov


John Glenn
Un type d'autopen connu utilisé à partir de son deuxième vol en 1998. John Glenn n'a jamais utilisé d'autopen avant, et est encore le seul astronaute du programme Mercury (et Gemini et Apollo) a continuer de dédicacer gracieusement. On rencontre rarement son autopen.

Par contre, il est très fréquent de rencontrer sa signature imprimée sur des photos ou sur des lettres de remerciements, notamment lorsqu'il était sénateur.


Scott Carpenter

Pas d'autopen de connu


Andrian Nikolaïev

Pas d'autopen de connu


Pavel Popovich

Pas d'autopen de connu


Wally Schirra

Au moins 5 types différents d'autopens de répertoriés.

Gordon Cooper

3 types d'autopens


Valery Bykovsky

Pas d'autopen de connu


Valentina Terechkova

Pas d'autopen de connu


Vladimir Komarov

Pas d'autopen de connu


Boris Egorov

Pas d'autopen de connu


Constantin Feoktistov

Pas d'autopen de connu


Pavel Belaïev

Pas d'autopen de connu


Alexeï Leonov

Alexeï Leonov est le premier cosmonaute à avoir un autopen officiel.
Lors de la mission Apollo-Soyouz, il a utilisé (ainsi que Koubassov et d'autres cosmonautes ayant participé au programme ASTP) un type d'autopen.
On le rencontre très fréquemment sur la photo officielle de l'équipage ASTP (Equipage mixte)

(Photos avec les 5 autopens de l'équipage)

John Young

Actuellement, il y a au moins 4 types différents d'autopens de recencés.

Exemples avec autopen n° 1

Exemples avec autopen n° 4 (le plus souvent rencontré depuis ses missions Apollo et qu'il a utilisé jusqu'à sa retraite).

(Autopens de John Young et de Robert Crippen)

James McDivitt

3 types différents d'autopens


Edward White

3 types différents d'autopens


Charles Conrad

2 types différents d'autopens


Frank Borman

Au moins 6 types d'autopens de recensés.


James Lovell

5 types d'autopens


Thomas Stafford

3 types d'autopens


Neil Armstrong

8 types d'autopens de rencensés.


David Scott


Eugene Cernan


Michael Collins


Richard Gordon


Buzz Aldrin


Donn Eisele


Walter Cunningham


Georgi Beregovoy

Pas d'autopen de connu


William ''Bill'' Anders


Vladimir Chatalov

Pas d'autopen de connu


Boris Volynov

Pas d'autopen de connu


Alexeï Eliseïev

Pas d'autopen de connu


Evneguy Khrounov

Pas d'autopen de connu


Russell Schweikart


Georgi Chonin

Pas d'autopen de connu


Valery Koubassov


Anatoli Filipchenko


Vladislas Volkov

Pas d'autopen de connu


Victor Gorbatko

Pas d'autopen de connu


Alan Bean


Jack Swigert


Fred Haise


Vitali Sevastianov

Pas d'autopen de connu


Stuart Roosa


Edgar Mitchell


Nikolaï Roukhavichnikov


Georgi Dobrovolski

Pas d'autopen de connu


Victor Patsaïev

Pas d'autopen de connu


Alfred Worden


James ''Jim'' Irwin


Thomas ''Ken'' Mattingly


Charles Duke


Ronald Evans


Harrison Schmitt


Joseph Kerwin


Paul Weitz


Owen Garriott


Jack Lousma


Vassili Lazarev

Pas d'autopen de connu


Oleg Makarov

Pas d'autopen de connu


Gerald ''Jerry'' Carr


Edward Gibson


William ''Bill'' Pogue


Piotr Klimouk

Pas d'autopen de connu


Valentin Lebedev

Pas d'autopen de connu


Youri Artioukine

Pas d'autopen de connu


Gennady Sarafanov


Lev Demin

Pas d'autopen de connu


Alexeï Goubarev

Pas d'autopen de connu


Georgi Grechko

Pas d'autopen de connu


Vance Brand


Donald ''Deke'' Slayton


samedi 16 juin 2012

Le programme spatial Shenzhou

(en cours de rédaction)
Une petite rétrospective du programme spatial chinois Shenzou, vu du point par quelques pièces de collection.

LE PROGRAMME SPATIAL HABITE CHINOIS SHENZHOU

En 1992, la chine lance le Programme Shenzhou, qui signifie ‘’Vaisseau divin’’ en chinois sous la direction de Qi Faren, le Chief Designer.
Développé avec l’aide de la Russie au début, celui-ci a de nombreuses similarités avec le programme russe.

Le lanceur est une fusée Longue Marche 2F avec une capsule spatiale Shenzhou, qui rappelle le Soyouz russe.
Avant d’envoyer un homme dans l’espace, les chinois ont lancé quatre capsules inhabitées entre 1999 et 2002.

Cela a permit de tester tous les matériaux, tous les appareils, toutes les configurations de vol, etc… avant d’être opérationnel pour le premier lancement habité.
Les lancements sont effectués Jiuquan Satelitte Launch Center (JSCL) dans le sud du désert de Gobi.
Le lanceur, une fusée Longue Marche 2F (dérivée de la LM 2E), mesure environ 62 mètres et pèse environ 480 tonnes. Ce lanceur peut mettre une charge de 8,5 tonnes en orbite.

La capsule Shenzhou est assez proche du concept de la capsule russe Soyouz, même si elle est un peu plus grande que la Soyouz. Elle peut avoir trois passagers et se divise, comme Soyouz, en trois parties disctinctes : Module de service, Module de survie et le Module orbital.
神舟 (Shenzhou)


SHENZHOU 1 (19 au 20 novembre 1999) 神舟一号

C’est la première capsule du programme Shenzhou.
(Patch de la mission Shenzhou 1)
(Enveloppes commémoratives de la mission Décollage et Atterrissage éditées par le JSCL)

La capsule pèse environ 7 600 kg. Lors de ce vol, l'apogée était de 315 km pour un périgée de 195 km.
Elle est revenue sur Terre après 14 orbites et s'est posée à Wuhai (région de Mongolie Intérieure).

En 2000, la Chine émet deux timbres pour commémorer cette mission.

SHENZHOU 2 (9 au 16 janvier 2001) 神舟二号

Lancé de Jiuquang, la capsule contenait un singe, un chien et un lapin, afin de tester le module de survie.





Après 7 jours 10 heures 22 minutes de vol (117 orbites), Shenzhou 2 atterrit. Comme il n'existe pas de photos du retour, certains ont pensé que celui-ci ne s'était pas déroulé parfaitement.

La capsule pesait 7 400 kg. L'apogée était de 346 km pour un périgée de 330 km.

Le module orbital, est lui resté en orbite jusqu'au 24 août où il est rentré sur Terre et s'est abîmé en mer entre l'Île de Pâques et le Chili.

(Enveloppe commémorant le départ de Shangaï)
(Enveloppe Décollage du navire tracking Yuanwang 2 signé par le Commandant du navire Wu Jin Gao)
(Enveloppe commémorant le retour sur Terre de Shenzhou 2)

SHENZHOU 3 (25 mars  au 1er avril 2002) 神舟三号

C'est la première capsule Shenzhou qui peut être considérée comme opérationnelle pour pouvoir emmener un homme dans l'espace.

(Enveloppe Lancement de Jiuquan)
(Enveloppe commémoratif de Shangaï)

Mais avant d'envoyer un homme, la Chine préfère quand même effectuer ce vol (ainsi que le suivant) sans équipage.
(Enveloppe Lancement Navire Tracking Yuanwang)

L'objectif principal est donc de tester les systèmes de survie avec un mannequin qui servira à simuler la physiologie humaine comme le rythme cardiaque, la respiration, la nourriture, les contraintes sur le métabolisme et, même les besoins naturels.

Il y aurait eu deux changements d'orbite (29 et 31 mars). A son bord, il y avait aussi une quarantaine d'expérience.
(Enveloppe Lancement Institut des Fusées)

Après 6 jours 18 heures 51 minutes (107 orbites), Shenzhou 3 rentre sur Terre sans encombres (même si les chinois n'ont pas diffusés de photos lors du retour).

(Enveloppe Retour de Jiuquan)
(Enveloppe Retour commémorative de Shangaï)

Le module orbital est, lui, resté en orbite jusqu'au 12 novembre 2003.


SHENZHOU 4 (29 décembre 2002 au 5 janvier 2003) 神舟四号

Ce vol est le quatrième du programme Shenzhou a être inhabité. C'est le dernier vol test avant d'envoyer un homme dans l'espace.





L'objectif est le même que le vol Shenzhou 3, à savoir tester les systèmes de survie de la capsule. Mais cette fois, il y a deux mannequins à bord.





(Enveloppe Lancement de Jiuquan)

La capsule a été modifiée, notamment avec l'installation d'un hublot qui doit permettre à l'équipage de voir l'extraction des parachutes. Cette capsule est quasiment la même que celle utilisée par Yang Liwei lors de la mission Shenzhou 5.
(Enveloppe Lancement de l'Institut des Fusées)
(Enveloppe Lancement commémorative de Shangaï)
(Cachet commémoratif)
Il y a eu plusieurs manoeuvres de changement d'orbite et aussi, à ce que l'on pense, le déploiement des panneaux solaires. Mais les autorités chinoises n'ont pas ou peu, à leur habitude, communiqué sur le sujet.

Plusieurs expériences ont été emportées à bord, et pour la première fois, il y a eu le déploiement des 4 navires tracking Yuanwang pour le suivi de la mission.

La capsule est revenue sur Terre le 5 janvier 2003, près de Hohhbot, toujours dans la région de Mongolie Intérieure.
(Enveloppe Retour de Jiuquan)
(Enveloppe Retour commémorative de Shangaï)
(Cachet commémoratif)

Le module orbital est, lui, rentré sur Terre le 9 septembre 2003.
(Enveloppe commémorant les 100 jours dans l'espace du module orbital / Cachet de Jiuquan)

SHENZHOU 5 (15 au 16 octobre 2003) 神舟五号

Yang Liwei devient le premier chinois dans l’espace, le premier taïkonaute.

(Enveloppe commémorative signée par Yang Liwei)

Lancé à bord de Shenzhou 5 le 15 octobre 2003, il effectue 14 orbites à une altitude de 340 km environ et revient sur Terre après 21 h 22 min de vol, le 16 octobre 2003.

(Carte postale issue d'une série émise en 2008 reprenant les 6 premiers taïkonautes)

(Série de 1er Jour commémorant la mission)

Suite à cette mission,Yang Liwei devient une véritable ''star''. Parmi les nombreux souvenirs que l'on peut trouver commémorant cette mission, il y a de nombreux timbres et documents philatéliques.

On peut trouver ce superbe carnet avec 3 blocs-feuillets de 2 timbres chacun.


Ce carnet a été émis par Hong Kong et Macao. Pour les différencier, il suffit de regarder au dos ce celui-ci. Il y a un numéro en bas à droite. La lettre A correspond à Hong Kong et la lettre B à Macao.


La Chine, a pour habitude depuis de nombreuses années, de publier des ''Livres philatéliques'' luxueux. Les missions Shenzhou n'échappent pas à la règle. Ces livres sont très recherchés tant par leur rareté que par leur beauté.

Voici celui de Shenzhou 5.


(Plusieurs pièces et médailles commémoratives ont été émises. Ici, une médaille en métal dorée)

Il y a également l'émission de plusieurs entiers postaux commémorant ce vol.



Plusieurs pays émettent également un ou plusieurs timbres pour cette mission.

(Bloc émis par la Corée du Nord)

SHENZHOU 6 (12 au 16 octobre 2005) 神舟六号




La Chine prend son programme spatial très au sérieux et ne se presse pas inutilement. Elle attend 2 ans pour lancer sa deuxième capsule habitée. Cette fois-ci, elle envoie 2 taïkonautes.
(Equipage principal entouré des deux équipages doublures)

(Enveloppes commémoratives signées par les deux Taïkonautes)
Fei Junlong (Commandant) et Nie Haisheng décollent de Jiuquan le 12 octobre. Ils sont en orbite quelques minutes plus tard à une altitude de 342 km.

(Photo Décollage signée par Fei Junlong)

(Enveloppe commémorant le lancement signé par les 2 taïkonautes de l'équipage)

(Cachet Départ avec timbre Shenzhou 1)

Il y a depuis le début du programme Shenzhou des enveloppes qui ont voyagé à bord des capsules.

Voici un exemple d'une enveloppe ayant voyagé à bord de Shenzhou 6, comme le montre le cachet rouge, et qui a été signée par le commandant de la mission Fei Junlong lors de sa visite à l'Euro Space Center à Redu en septembre 2009.

Il y a eu quelques modifications depuis la mission Shenzhou 5. Une des plus importantes est certainement les nouvelles combinaisons spatiales, ce qui permettra aux deux hommes de les enlever lors du vol et surtout le fait que le module orbital puisse rester 6 mois en orbite.

Le succès populaire du programme spatial habité chinois fait que des centaines de millions de chinois ont suivi le décollage en direct.

Le vol se passe sans problèmes apparemment. Nous n’avons pas trop d’informations sur les expériences faites lors ce vol ou sur l’éventuel problème qui aurait été rencontré par l’équipage lors du vol (correction de trajectoire et vol écourté de 10 minutes).

Après 4 jours 19 heures et 32 minutes de vol, Shenzhou 6 à Siziwang (Mongolie Intérieure) à moins d’un kilomètres du lieu prévu !


(Enveloppe Retour)

(Navire Tracking YuangWang 1 signé par le Capitaine Liu Feng Sheng)

(Navire Tracking YuangWang 2 signé par le Capitaine Wu Jing Gao)

(Navire Tracking YuangWang 3 signé par le Capitaine Zhang Zhi Bin)

SHENZHOU 7 (25 au 28 septembre 2008) 神舟七号



Shenzhou 7 est lancé avec 3 taïkonautes le 25 septembre 2008.
Zhai Zhigang (Commandant), Liu Buoming et Jing Haipeng s’envolent de Jiuquan pour une mission ambitieuse autant que médiatique. En effet, c’est lors de cette mission que doit être effectuée la première sortie extra-véhiculaire (EVA) par la Chine.
(Enveloppe commémorative de lancement signée par les 3 Taïkonautes)
C’est justement pour préparer cette mission et terminer la mise au point des combinaisons Feitian qui serviront à l’EVA que Shenzhou 7 a été lancée un an après sa prévision originelle.

C’est à au commandant de la mission Zhai Zhigang (équipé de la nouvelle combinaison chinoise Feitian) que revient l’honneur d’effectuer cette EVA. Il sort en dehors de la capsule Shenzhou 7 pendant 22 minutes. Son collègue Liu Buoming, lui sort partiellement par l’écoutille.


Après 2 jours 20 heures et 28 minutes de vol, Shenzhou 7 se pose sans encombre à Siziwang.

(Photo Retour signée par le commandant de la mission Zhai Zhigang)
(Zhai Zhigang signant cette photo lors du Salon du Bourget 2011)
(Médaille commémorative)


SHENZHOU 8 (1 au 17 novembre 2011) 神舟八号

Shenzhou 8 est une mission inhabitée qui est chargée de tester les conditions d’amarrage de la capsule Shenzhou à la première station spatiale chinoise, Tiangong-1, lancée le 29 septembre 2011. Ce test doit préparer la venue du premier équipage sur cette station, Shenzhou 9 (qui sera lancé le 16 juin 2012).

Shenzhou 8 s’amarre sans problème à Tiangong-1 le 2 novembre. Elle se sépare le 14 novembre puis se réamarre de nouveau afin de prouver que le système d’amarrage fonctionne parfaitement.

Shenzhou 8 revient sur Terre à Siziwang le 17 novembre 2011.

(Enveloppe Tracking de la station de Karachi)



SHENZHOU 9 (16 au 29 juin 2012) 神舟九号

Shenzhou 9 décolle de Jiuquan avec 3 taïkonautes, Jing Haipen (qui devient le premier chinois à voler 2 fois), Liu Wang et Liu Yang, qui devient la première chinoise dans l’espace.


Leur mission est de s’amarrer à la station spatiale Tiangong-1.



Le lundi 18 juin 2012, c'est chose faite. Shenzhou 9 s'amarre avec succès à Tiangong-1.


Lors de ce vol, les chinois montrent leur maîtrise de savoir-faire en matière d'amarrage avec plusieurs phases amarrages / désamarrages, tant en automatiques que manuelles.

(Timbre personnalisé commandé auprès de la poste espagnol)



(Commmémorations philatéliques diverses de la mission)

Le 29 juin, Shenzhou 9 et son équipage reviennent sur Terre sains et saufs.