vendredi 5 octobre 2012

5 octobre 1962 - James Bond - 50 ans d'aventures spatiales

(en cours de réalisation)

Le 5 octobre 1962, sortait sur les écrans le premier James Bond : James Bond 007 contre Dr No.

Depuis 50 ans, il y a eu 25 aventures bondesques, et presque autant de rapports avec le spatial.

Je vous propose ici, une petite rétrospective rapprochant James Bond et le spatial.



GOLDFINGER

Là, c'est surtout un clin d'oeil humoristique.

L'acteur jouant le méchant Goldfinger était l'allemand Gert Fröbe. Mais celui-ci ne parlait pas anglais lors du tournage. Il a été doublé dans la version originale par un acteur qui s'appelait ... Michael Collins (mais il se doubla lui-même dans la version française, car il le parlait très bien).


OPERATION TONNERRE

James Bond utilise un Jetpack



ON NE VIT QUE DEUX FOIS

Sorti en 1967 et réalisé par Lewis Gilbert

James Bond part au Japon afin d'enquêter sur la disparition / vol d'une capsule spatiale américaine alors que celle-ci était en orbite.

On voit une capsule type Gemini et une EVA (comme celle de Ed White avec Gemini 4). Les combinaisons portent le patch de la NASA. Lors de cette première partie, on voit le Mission Control, mêlant véritables images et reconstitutions cinématographiques.


(Photo signée par l'acteur George Rubinek qui joue un des astronautes enlevés en vol)
Aidé par les services secrets japonais, dont la jolie Aki, l'enquête le fait remonter à la société Osato Chimicals dirigée par Mr Sato. Cette société possède un navire-cargo, le Ning-Po, où Bond découvre une cargaison d'oxygène liquide utilisée pour le carburant des fusées.

Les services secrets japonais découvrent que la cargaison est déchargée sur l'île de Matsu.

Les russes envoient une capsule à leur tour mais celle-ci est aussi capturée et volée par un gros vaisseau, que l'on voit à l'écran. Ce vaisseau atterrit sur l'île, dans le cratère du volcan, qui possède un lac en trompe-l'oeil mais qui est en fait une base secrète dirigée par le très méchant Ernst Stavro Blofeld qui dirige le S.P.E.C.TR.E.

Les américains décident de renvoyer une nouvelle capsule mais préviennent qu'ils attaqueront les russes en représailles si celle-ci disparaît.

James Bond réussit à libérer les astronautes et cosmonautes. Cependant le vaisseau de Blofeld décolle quand même afin d'attaquer la nouvelle capsule. Mais Blonfeld est arrêté grâce à l'action de Bond.

Quelques infos en plus :

- Le tournage s'est déroulé en partie sur les îles Matsu de Taïwan et quelques vues ont été prises à Cape Kennedy.

- Le volcan est le Mont Aso, qui est un le plus grand volcan japonais et qui est un des plus actifs.

- Le scénario a été repris dans L'Espion qui m'aimait, mais l'espace a été transposé et remplacé par le monde sous-marin.


LES DIAMANTS SONT ETERNELS

Sorti en 1971 et réalisé par Guy Hamilton. Sean Connery reprend son rôle, après l'intermède George Lazenby (Au service secret de sa Majesté). Mais ce sera la dernière fois (avant Jamais plus Jamais).

James Bond est toujours à la recherche de Stavro Blofeld, qui a tué sa femme dans le précédent épisode. Il enquête sur la disparition de diamants sud-africains.

Lors de son enquête, il découvre un laboratoire spatial. Il manque d'être tué à l'intérieur et s'en réchappe grâce à l'utilisation d'un véhicule lunaire type Buggy (comme le LRV d'Apollo).

Bond va apprendre que les diamants doivent servir à la fabrication d'un satellite. Un satellite spécial car celui est un satellite de la mort.

Bond Découvre la base de Blofeld et la détruit. Il met aussi le satellite hors-service.

Quelques infos en plus :

- La fuite de Bond en Buggy se fait avec un passage sur des décors de surface lunaire. Cela est une référence directe à la théorie du complot qui accusait la NASA de ne pas avoir fait réellement alunir ses astronautes lors des missions Apollo.
Le tournage a eu lieu du 3 avril au 7 septembre 1971, et la scène du Buggy a été tournée avant l'alunissage d'Apollo 15 qui a utilisé pour la première fois une jeep lunaire.

- Le ''Moon Buggy'' a été retrouvé au début des années 1990 complètement abandonné par le James Bond Fan Club.

- Le technicien qui se fait ''engueuler'' par le riche propriétaire Whyte dans le laboratoire spatial est un vrai technicien de la NASA qui faisait de la figuration. On le voit également dans On ne vit que deux fois, dans la scène d'ouverture (capture de la capsule spatiale américaine).


MOONRAKER

Ce opus est sorti sur les écrans en 1979 et a été réalisé par Lewis Gilbert.
Le scénario est de Christopher Wood qui avait déjà signé celui de L'Espion qui m'aimait.

Cet épisode n'était pas franchement prévu. A la fin de L'Espion qui m'aimait, il était annoncé Rien que pour vos yeux. Mais avec le succès de Star Wars et de Rencontres du troisième type, les producteurs ont voulu ''surfer'' sur la vague Space.

James Bond, interprété par Roger Moore, enquête sur la disparition d'une navette spatiale appelée Moonraker.

Pour son enquête, il va interroger le responsable de la construction de la navette, Sir Hugo drax (joué par Michael Lonsdale), et rencontre la très séduisante astronaute Dr Holly Goodhead (jouée par Lois Chiles).

Il apprendra que c'est Drax, lui-même, qui est le responsable de cette disparition. Drax rêve d'une sorte d'Arche de Noé spatiale en détruisant toute vie sur la Terre, par le poison, et en gardant une sorte de ''super race'' de géniteurs et génitrices triés sur des critères très particuliers et qui se trouvent dans une station spatiale invisible de la Terre.

Bond trouve la base secrète de Drax qui se trouve aux confins du Brésil, cachée dans les cascades d'Iguazu.
James Bond assiste au décollage de quatre navettes Moonraker. Drax a volé la quatrième car il en avait tout simplement besoin. Celle prévue n'étant pas finie d'être construite.

Bond et Goodhead décolle à bord d'une sixième navette et s'arrime à la station spatiale de Drax.

S'ensuit plusieurs péripéties à l'intérieur de celle-ci, dont certainement une des plus mémorables, si ce n'est la plus mémorable, bataille spatiale de l'histoire du cinéma avec des dizaines de méchants en apesanteur tirant sur Bond au laser.
C'est d'ailleurs lors de cette bataille que Drax meurt et que la station spatiale est détruite. Bond et Goodhead échappent de peu à la mort (grâce à Jaws) et sauvent l'humanité.

Quelques infos en plus :

- Le Dr Goodhead manque d'être assassinée lors d'un test en centrifugeuse.

- Film nominé au Saturn Award pour les meilleurs décors et meilleur film de SF.

- La mélodie du digicode du laboratoire à Venise est celle de Rencontres du troisième type.

- Les navettes Moonraker sont largement inspirées de la navette américaine qui n'avait pas encore volé (la première, Columbia, volera en 1981). D'ailleurs, comme il n'y avait pas de modèle de référence pour le décollage, celui d'une Moonraker diffère de celui d'une vrai navette.

- James Bond rencontre pour la première fois le Dr Goodhead au Centre Georges Pompidou à Paris, qui passait alors pour ce qu'il y avait de plus moderne, novateur et donc forcément spatial.

- Le son du panneau de contrôle de la centrifugeuse est le même son que celui de l'allumage de l'ordinateur dans Alien (au début à 2 min 55).

- La chasse à cour dans le château de Drax utilise pour l'appel au cor de chasse, le fameux début de 2001 Odyssée de l'Espace.

Le film a coûté très cher. Plus de deux fois le budget du précédent opus. Mais il a battu tous les records de recettes de tous les Bond, jusqu'en 1997 et GoldenEye.

Certains trouvent le film moyen, d'autres absolument génial. Chacun sa sensibilité, mais Moonraker s'inscrit parfaitement dans son époque, à savoir la fin des années 70.




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