15
juillet 1975, la première mission spatiale commune de l’histoire commence…
Les
Etats-Unis et l’URSS se sont associés pour mener cette mission. C’est
certainement un des plus grands symboles de la coopération entre ses deux pays,
alors encore en guerre froide.
20
juillet 1969, les Etats-Unis marchent sur la Lune. Les Etats-Unis gagnent ‘’la
course à la Lune’’.
Trois
années après, la conquête spatiale n’est plus une priorité pour les deux grands
superpuissances. Dès le début des années 70, une ‘’détente’’ commence à s’installer.
Ce sera d’abord une coopération économique. Puis ce sera le début d’une
coopération spatiale.
Le
24 mai 1972, l’accord d’un projet de rendez-vous spatial entre les USA et l’URSS
est signé. La mission Apollo-Soyouz est née.
Cet
évènement, car on peut appeler cela un évènement, est historique à plus d’un
point. Ce sera la première fois, où la mise en commun de technologies spatiales
entre ces deux pays est mise en œuvre.
Mais au-delà de l’aspect technique, technologique, c’est surtout un évènement
politique historique. L’impact médiatique, à l’époque, a été très important. Le
monde entier a pu voir qu’un terrain d’entente existait entre les deux ‘’grands
ennemis’’.
La
suite, on la connait… Coopération entre les Etats-Unis avec la navette spatiale
et l’URSS avec MIR. La navette desservait MIR… puis, ce fut la suite logique…
La Station Spatiale Internationale.
Voici
une petite histoire de cette mission vue par la philatélie et quelques autres objets et documents de collection.
Cela
faisait déjà pas mal de temps que l’idée d’une collaboration entre les USA et l’URSS
trottait dans la tête de certains responsables des deux côtés. L’idée la plus
répandue, même du côté du grand public, était un système d’amarrage entre un vaisseau
américain et un vaisseau soviétique. Avant d’être une mission ‘’politique’’,
les prémices de cette collaboration, future collaboration, étaient plutôt vers
un système de sauvetage par les deux seules puissances capables d’envoyer des
hommes dans l’espace (rappelons nous que les chinois devinrent la 3ème
puissance à le faire, seulement en 2003 !).
Dans
les années 60, la course à la Lune est lancée. Les deux puissances spatiales
rivalisent de ‘’premières’’. Puis petit à petit, on pourra constater une
différence dans cette conquête spatiale.
Les
américains avec le programme Mercury et Gemini
préparent l’arrivée du programme Apollo. Le 27 janvier 1967, un incendie
au sol, lors d’un entrainement, tue les 3 astronautes d’Apollo 1 à bord de leur
capsule. Le programme Apollo passe à deux doigts de l’échec. Après 18 mois d’interruption
et des milliers de modifications, la première capsule habitée Apollo décolle en
octobre 1968.
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(27 janvier 1967 : Tragédie d'Apollo 1 - Enveloppe signée par les parents d'Edward White) |
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(Série hommage du Sultanat d'Oman ) |
Les
russes aussi essuie un échec. Les missions Vostok et Voskhod ne sont pas du
tout un programme de préparation au vol vers la Lune comme les américains. Nous
sommes en pleine guerre froide, et les russes veulent asseoir leur prestige et
montrer leur supériorité à ‘’coups de premières’’. Premier vol de proximité
entre deux vaisseaux (Vostok 3 et 4), mais sans rendez-vous Les deux vaisseaux
se croisent après une trajectoire balistique. Pareil pour les vols Vostok 5 et
6 qui verra la première femme, Valentina Terechkova, dans l’espace.
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(Enveloppe signée par Andrian Nikolaïev et Pavel Popovich) |
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(Enveloppe signée par Valentina Terechkova et Valey Bykovsky) |
Les
deux missions Voskhod sont une démonstration de supériorité, en faisant voler 3
cosmonautes ensemble (sans combinaison) lors de Voskhod 1, ou en effectuant la
première EVA, par Alexeï Leonov, lors de la mission Voskhod 2.
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(Carte Postale signée par l'équipage de Voskhod 1) |
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(Photo signée par l'équipage de Voskhod 2) |
Le
premier Soyouz habité, Soyouz 1, se termine par son écrasement au sol, et la mort
de son cosmonaute Vladimir Komarov le 24 avril 1967.
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(Youri Gagarine était la doublure de Vladimir Komarov sur Soyouz 1) |
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(Départ de Soyouz 1 - cachet de Kalouga) |
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(Le magnifique carnet avec timbre en Or émis par la République Islamique du Yémen) |
Les
programmes des deux puissances sont arrêtés après les accidents tragiques d’Apollo
1 et de Soyouz 1.
Nous
pouvons déjà tirer un premier bilan. Les américains ont mené toutes les étapes
pour leur futur programme lunaire. Ils maitrisent les vols à longue durée (Faith
7, Gemini 5 et 7), les sorties extravéhiculaires (Gemini 4, 8, 9, 10, 11 et
12), les rendez-vous en orbite avec ou sans amarrage, phase indispensable pour le programme Apollo
(Gemini 7, 6, 8, 9, 10, 11, 12). Les russes eux, et bien officiellement, il n’y
pas de programme spécifique officiel). Le Soyouz de Komarov n’était pas pour
une mission lunaire. Les russes ont bien développé la fusée N1 ou le LK pour la
Lune. Aucune N1 ne fonctionna correctement et seuls 3 LK ont été à vide en
orbite terrestre.
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(Départ de Faith 7 - Enveloppe signée par Gordon Cooper, Herman Oberth et par Chris Kraft) |
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(Gemini 12 - Dernière mission avant le programme Apollo) |
Mais
les russes étaient déjà dans une autre optique. Depuis la mort de Korolev en
1966, il n’y a plus de véritable leader pour mener à bien la course à la Lune.
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(Entier postal émis en hommage à Korolev en 1966) |
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(Hommagge à Korolev) |
Les
russes vont donc se pencher sur un autre aspect essentiel de la conquête
spatiale : la présence permanente ou de très longue durée dans l’espace.
Et la construction d’une station spatiale. Les américains, tout à leur volonté
d’aller sur la Lune, négligèrent complètement cet aspect là et se réveilleront
beaucoup plus tard.
Les
russes, avant de nouveaux Soyouz, vont procéder par étape. Le 27 octobre 1967,
ils lancent Cosmos 186. Trois jours plus tard, c’est le tour de Cosmos 188.
Cosmos 188 commence sa poursuite avec Cosmos 186 et en moins d’une orbite, le
rejoint à une distance d’une vingtaine de kilomètres. Puis ils s’arriment
automatiquement avant de rentrer séparément dans l’atmosphère.
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(Timbre commémoratif émis en 1968 par l'URSS) |
Les
14 et 15 avril 1968, ce sont Cosmos 212 et Cosmos 213 qui sont lancés. L’amarrage
est filmé en direct et diffusé à la télévision russe. Une dernière répétition a
lieu en août 1968 avec le lancement de Cosmos 238.
Le
25 octobre 1968, Soyouz 2 est lancé à vide. Il est rejoint sur orbite le
lendemain par Soyouz 3 avec à son bord le cosmonaute Georgi Beregovoy. Les deux
vaisseaux se donnent rendez-vous en vol automatique à environ 200 mètres l’un
de l’autre. Beregovoy effectue plusieurs manœuvres d’approche manuelle mais
sans amarrage. Son vol est passé inaperçu à l’époque, mais certains
spécialistes y ont bien vu une préparation pour une future mission habitée avec
amarrage.
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(Soyouz 3 - 1er Jour du timbre signé par Georgi Beregovoy) |
En
effet, le vol de Soyouz 3 a été éclipsé deux semaines auparavant, le 11
octobre, par le lancement de la mission Apollo 7. Ce vol a été un succès. Le
programme Apollo repartait. La NASA avait tellement confiance, qu’elle décida
de brûler les étapes de son planning prévisionnel de vol, et annonça que la
prochaine mission Apollo serait aussi la première mission habitée vers la Lune.
Apollo
8, avec à son bord Frank Borman, James Lovell et Bill Anders, partit vers la
Lune en décembre 1968 et rentra saine et sauve.
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(Enveloppe 1er Jour du timbre signée par John Houbolt, le ''papa'' du Rendez-Vous'' du programme Apollo) |
En
URSS, on félicita les américains et on déclara vouloir aller sur la Lune en
mission automatique. Il s’agissait d’envoyer des sondes qui reviendrait sur
Terre avec des échantillons lunaires. L’académicien Boris Petrov de l’Académie
des Sciences russe, déclara à ce sujet, que les russes n’avaient pas fait de
course à la Lune et que les américains n’avaient pas gagné cette course puisqu’il
n’y en avait pas !
Le
nouveau Directeur de la NASA, Thomas Paine, jugea à ce moment là, que la
proposition d’une collaboration entre les deux nations pouvait être possible.
Le
20 juillet 1969, Neil Armstrong et Buzz Aldrin marchent sur la Lune lors de la
mission Apollo 11. Les russes ont définitivement perdu la Lune…
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(Une des rares enveloppes ayant été sur la Lune signé par l'équipage d'Apollo 11) |
De
nombreux échanges entre Thomas Paine et l’Académicien Keldych ont lieu. Le 10
juillet 1970, le président américain Nixon évoque publiquement la possibilité d’un
échange entre les deux nations.
Une
première ébauche de ce que pourrait être cette collaboration est faite. Deux
scénarios sont choisis afin d’intégrer l’étude d’un collier d’amarrage
entre les vaisseaux Apollo et Soyouz : Soit une mission de sauvetage entre
les deux vaisseaux ou une mission avec rendez-vous spatial. Pour la mission de
sauvetage, plusieurs facteurs posent problèmes. A savoir la difficulté pour un
vaisseau Apollo d’accueillir deux cosmonautes en plus, et pareil pour un Soyouz
d’accueillir 3 astronautes. De plus, les vaisseaux volent sur des orbites
différentes et un rendez-vous, même pour un sauvetage, est très très compliqué.
Il faudrait aussi que chaque vaisseau soit muni de ce système d’amarrage en
permanence. Bref, comme le dit un des rédacteurs de cette ébauche, ce genre de
mission n’est pas tout à fait impossible mais est hautement improbable. C’est
donc pourquoi la deuxième solution est choisie.
Il
faudra aussi travailler les manœuvres d’amarrage des deux côtés qui sont
totalement différentes.
Les
américains s’amarrent automatiquement (entre LEM et CMS) et n’utilisent pas de
vaisseaux ‘’cibles’’ comme les russes, qui eux s’amarrent automatiquement. D’ailleurs
les missions des Soyouz 4 et 5 puis Soyouz 6, 7 et 8, ont démontré le
savoir-faire et les techniques d’amarrages des russes et d’échanges de
vaisseaux.
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(Enveloppe 1er Jour Bloc-feuillet signé par les équipages Soyouz 4 et Soyouz 5) |
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(Equipages Soyouz 6, Soyouz 7 et Soyouz 8) |
Il
y a aussi de nombreuses autres différences à régler, comme la pression des
capsules qu’il faudra égaliser, etc…
En
octobre 1970, une première délégation américaine, menée par Robert Gilruth se
rend à Moscou pour une première phase de travaux et d’échanges communs. La
délégation sera accueillie par les cosmonautes Georgi Beregovoy et Vladimir
Chatalov.
En
janvier 1971, le directeur-adjoint de la NASA George Low rencontre à Moscou l’Académicien
Keldysh.
Soyouz
9 détenait le record de durée dans l’espace avec un vol de 18 jours effectué
quelques temps auparavant. L’URSS déclare son intention de battre ce record et
l’envoi de leur première station spatiale.
Le
23 avril 1971, le vaisseau Soyouz 10 est placé en orbite. Le lendemain, il s’amarre
au module Saliout 1, devenant ainsi le premier ensemble d’une station spatiale.
Les cosmonautes Vladimir Chatalov, Alexei Eliseïev et Nikolaï Roukhavichnikov
restent dans leur capsule Soyouz 10 et ne vont pas à bord de Saliout 1.
Le
6 juin 1971, les cosmonautes Georgi Dobrovolsky, Victor Patsaïev et Vladislav
Volkov, réussissent avec Soyouz 11 à s’amarrer à Saliout 1 et à entrer à bord
de celle-ci. Ils deviennent le premier équipage à s’installer dans une station
spatiale. Ils doivent effectuer un vol de longue durée.
Pendant
ce temps-là, une délégation soviétique arrive à Houston le 20 juin.
Le
29 juin, après 3 semaines dans Saliout 1, l’équipage de Soyouz 11 commence ses
préparatifs de retour sur Terre. Le retour se passe apparemment bien. La
capsule atterrit normalement. Mais lorsque les équipes au sol ouvrent l’écoutille
de la capsule, elles constatent que les trois cosmonautes sont morts. Le choc
est terrible chez les russes et dans la communauté internationale. Une fuite d’une
valve a entrainé une dépressurisation de la capsule et les cosmonautes, n’ayant
pas mis de combinaisons se sont retrouvés sans oxygène. Depuis ce jour, toutes
les phases de décollage et de retour s’effectuent avec des combinaisons
pressurisées chez les russes.
Le
Président Nixon demande a l’astronaute Thomas Stafford de le représenter ainsi
que le peuple américains aux funérailles des trois cosmonautes.
Les
russes réaffirment leur volonté de continuer le vol spatial.
Aux
USA, le programme Apollo va toucher à sa fin. Apollo 15 s’apprêtent à décoller
en cette fin de juin 1971.
La NASA commence à réaliser qu’elle ne réalisera pas
de vols vers Mars ou vers d’autres mondes de sitôt. Elle décide de se
concentrer sur trois programmes principaux en matière de vols habités :
Skylab, la navette spatiale et la station spatiale pour les années 80. L’exploration
du système solaire passera par des sondes inhabités avec le succès que l’on
connait (Mars atteint en 1976 par Mariner, les sondes Pioneer et Voyager, …).
La
NASA va aussi radicalement changer de visage. A sa tête est nommé James
Fletcher qui va conduire le virage effectué par la NASA (les 3 dernières
missions Apollo ont été annulées l’année d’avant). Il va aussi continuer le
futur programme Apollo-Soyouz. Opportuniste et pragmatique, il comprend que l’annulation
des 3 dernières missions Apollo, vont permettre d’effectuer cette future
mission avec un coût moindre, car les Modules de Commandes et de Service sont
déjà construits. De plus, le vol Apollo-Soyouz va réduire le ‘’gap’’ entre la
fin des vols Skylab et le début des vols navettes, annoncés à l’époque pour
1978.
De
nombreuses études commencent alors pour la création d’un système d’amarrage
entre les deux vaisseaux. Plusieurs réunions communes tant à Moscou qu’à
Houston entre novembre 1971 et avril 1972 vont définir le système dont les deux
vaisseaux devront utiliser.
Le
24 mai 1972, le président américain Richard Nixon et le Premier Secrétaire du
Parti Communiste d’URSS Alexeï Kosyguine signe un traité de coopération
spatiale de 5 ans entre les deux pays et dont le point d’orgue sera la mission
commune Apollo-Soyouz (ASTP).
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(Commémoratio de la signature du traité / Cachet de Cape Canaveral) |
De
mai 1973 à février 1974, trois missions Skylab vont se succéder battant successivement
les records dans l’espace pour les astronautes. Et montrant aussi maintenant le
savoir faire des américains dans le domaine des stations spatiales et des vols
à longue durée. La dernière mission, Skylab 4, passera 84 jours en orbite entre
novembre 1973 et février 1974.
Les
choses ont énormément évolué entre la signature du traité et la fin du
programme Skylab. Il y a tout lieu d’être confiant et de pouvoir officiellement
envisager le vol Apollo-Soyouz pour 1975.
En
juin 1973, pour le Salon de l’Aéronautique et de l’Espace au Bourget, la NASA
et les russes exposent conjointement une réplique grandeur nature des vaisseaux
Apollo et Soyouz avec le collier d’amarrage en configuration vol commun.
Les
deux équipages nommés pour cette mission seront présent sur place : Tom
Stafford, Vance Brand and Deke Slayton pour Apollo et Alexeï Leonov et Valery
Koubassov pour Soyouz. Seront également présents les cosmonautes Anatoli
Filipchenko et Alexeï Eliseïev ainsi que l’équipage d’Apollo 17 Gene Cernan,
Harrison Schmitt et Ron Evans. La NASA et l’URSS veulent donner un maximum de ‘’publicité’’
à cette mission.
Entre
1973 et 1975, il y aura de nombreuses visites de cosmonautes et d’astronautes
tant à la Cité des Etoiles qu’à Houston pour préparer les vaisseaux, pour
permettre aux équipages de s’entrainer, d’apprendre les langues respectives et
de faire du simulateur.
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(Réunion d'entrainement à Houston le 15 mars 1973 signé par les cosmonautes Chatalov et Eliseïev) |
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(Les deux équipages à Houston le 11 février 1975) |
Tout
est prêt … Le 15 juillet 1975 est là…