Un Jour - Un Objet Spatial n° 00617 / Livre - Thomas Pesquet raconte notre planète bleue - 2023

Un Jour - Un Objet Spatial n° 00616

Thomas Pesquet raconte notre planète bleue - 2023

Thomas Pesquet vient de sortir deux ouvrages : une biographie (voir l'objet n° 00616) et cet ouvrage de photos prises de l'espace lors de sa dernière mission (Alpha en 2021), ouvrage destiné aux plus jeunes, aux enfants.

Edité par les éditions Flammarion Jeunesse, ce très beau livre de 96 pagesest ''une version jeune'' du livre sorti l'année dernière : La Terre entre nos mains (voir mon article ICI). Tous les droits d'auteur seront reversés à Aviation Sans Frontières.

Comme le dit la quatrième de couverture, les photos sont, littéralement et réellement, à couper le souffle ! Elles sont pour la plupart présentées en double pleine page avec des textes (et parfois d'autres photos) explicatifs très clairs et qui permettent aisément de comprendre ce qu'on voit.

Mon fils de 4 ans, Amaury, a feuilleté ce livre et a été fasciné par ces photos avec beaucoup, beaucoup de Whouah ! beaucoup de C'est beau, dis donc la Terre ! beaucoup de C'est cool l'espace ! et pourtant, l'espace, il connaît bien, très bien même, il baigne dedans, ainsi que son frère et sa soeur, depuis qu'il est tout petit - il est né ''dans un environnement spatial'', et pourtant il a été impressionné par ce livre... 

Le grand format, 25x30 environ, et le choix de photos en double pleine page, sont les atouts majeurs de ce livre - la couverture, avec lettres argentées est aussi très attrayante.

Ce livre ne peut que plaire, de plus je suis certain qu'il peut et va inspirer les plus jeunes à la préservation de notre belle planète et à leur engagement pour sa protection, mais aussi, pourquoi pas à leur donner envie à se tourner vers des carrières scientifiques !

Editions Flammarion Jeunesse

ISBN : 9782080432650

Depuis fin octobre, une version US est sortie.

Thomas Pesquet effectue en ce moment une tournée de dédicace, un peu partout en France, pour ses ouvrages - les places sont limitées et uniquement sur inscription.

- 20 novembre : à Paris au siège de l'ESA (dans sa boutique L'Astrolabe)

- 22 novembre : à Rennes

- 23 novembre : à Nancy

- 24 novembre : à Lille

- 25 novembre : à Toulouse

- 27 novembre : à Bordeaux

Lundi soir donc, le 20 novembre, il se trouvait à Paris au siège de l'ESA. J'ai eu la chance d'avoir plusieurs amis qui ont pu s'y rendre, non seulement pour me raconter et m'envoyer des photos, mais ils ont eu la gentillesse aussi de faire dédicacer ce livre pour mon fils Amaury, et aussi pour moi.

Merci, merci à Julien, Olivier et Guelove pour tout 😃😃😃

Crédit : Collection Stéphane Sebile / Spacemen1969

             Space Quotes - Souvenirs d'espace

Crédits : Julien F. et Olivier S. et Guelove N.

Un Jour - Un Objet Spatial n° 00616 / Livre - Thomas Pesquet - Ma vie sans gravité - autobiographie - 2023

 (en cours de publication)

Un Jour - Un Objet Spatial n° 00616

Thomas Pesquet livre Autobiographie

Ma vie sans gravité - 2023

Thomas Pesquet vien de sortir deux ouvrages : un livre de photos prises de l'espace destinés aux plus jeunes (voir l'objet n° 00617) et une autobiographie Ma vie sans gravité.

Crédit : Collection Stéphane Sebile / Spacemen1969

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Un Jour - Un Objet (presque) Spatial n° 00615 / 1969 - Livret timbre Normandie-Niémen signé par 9 pilotes

Un Jour - Un Objet (presque) Spatial n° 00615

Timbre Normandie-Niémen France - 1969

Livret spécial 1er jour signé par 9 pilotes

Le 21 octobre 1969 (1er Jour le 18), la poste française émet un timbre pour commémorer la fameuse Escadrille Normandie-Niémen (surnommée Neu-Neu).

Je ne vais pas refaire ici tout l'historique du Groupe de Chasse 3 Normandie (G.C. 3) des Forces Aériennes de la France Libre (FAFL) qui combattit en URSS entre le 28 novembre 1942 (son arrivée sur la Base d'Ivanovo) et son retour au Bourget le 20 juin 1945. Les pilotes reviennent en France avec les Yak-3 qui leur ont été offerts par Staline (mais les appareils sont confisqués par l'administration française à leur arrivée).

En juillet 1944, pour récompenser et remercier l'escadrille ainsi que le courage et le sacrifice des pilotes, Staline décide d'accoler le nom Niémen à celui de l'escadrille : Normandie-Niémen. Le Niémen est le nom d'un fleuve qui traverse la Biélorussie, la Lituanie, et la Russie (alors républiques de l'URSS).

L'Escadrille Normandie-Niémen, c'est 5 240 missions dont 869 de combat aérien, c'est 273 appareils ennemis abattus homologués (ainsi que 37 non homologués et 47 endommagés). Ce sont 42 pilotes tués ou disparus (dont 28 en combat aérien). Tous les pilotes étaient français et volontaires et ils volèrent sur avions soviétiques : Yak-1 et Yak-3.

Ce 21 octobre 969, donc, un timbre est émis pour commémorer cette Escadrille (nous sommes dans l'année des 25 ans de la Libération, et de très nombreux timbres seront émis pour commémorer des unités, escadrilles, batailles, de la Seconde guerre mondiale).

Le timbre est dessiné et gravé par l'artiste Pierre Gandon (1899-1990).

Le timbre représente deux pilotes, un français de l'Escadrille Normandie-Niémen, et un pilote soviétique se serrant la main. Avec en fond, le célèbre avion utilisé par les pilotes français le Yak-3.

Et dans le cadre, de 1942 à 1945, des lieux et noms de campagnes aériennes emblématiques.

Le timbre a été émis à 7 975 000 exemplaires et sa faciale de 0,45F équivalent au port d'une lettre normale de 20 à 50g pour la France métropolitaine.

(enveloppe signée par l'artiste Pierre Gandon)

Le document que je vous présente aujourd'hui est un peu spécial (vous trouverez le même genre de documents dans une des vitrines du Hall Normandie-Niémen 😉) : C'est en encart spécial édité pour le 1er Jour du Timbre par l'association des anciens du Normandie-Niémen.

Cet encart de 4 pages cartonnées contient en son milieu 4 autres pages, fines, dans lesquelles se trouvent un fac-similé d'un mot du Général de Gaulle de 1944, le timbre et son cachet 1er Jour, différents décrets de citations dont celui de l'Ordre de la Libération, et un historique de l'Escadrille. Cet encart est entouré d'un ruban bleu-blanc-rouge. Et il porte également le cachet spécial G.C. 3.

Mais ce qui fait tout l'intérêt historique de ce rare document est qu'il est signé par 9 pilotes du Normandie-Niémen :

- Lieutenant Pierre Bléton (1919-1996) : 4 victoires homologuées et 3 en collaboration

  Arrivé au G.C. 3 le 17 octobre 1944. Il est abattu en janvier 1945, fait prisonnier et s'évade

 Quitte l'armée en 1967 avec le grade de lieutenant-colonel

- Capitaine Léon Cuffaut (1911-2002) : 5 victoires homologuées, 8 en collaboration et 2 probables

  Arrivé au G.C. 3 le 22 décembre 1943. Abattu le 27 octobre 1944

  1 010 missions de guerre - Quitte l'armée en 1962 avec le grade de général

- Lieutenant Joseph Risso (1920-2005) : 5 victoires homologuées, 6 en collaboration et 4 probables

  Arrivé au G.C. 3 le 28 novembre 1942 (jusqu'au 12 décembre 1944)

  205 missions de guerre - quitte l'armée en 1970 avec le grade de général

- Sous-lieutenant Maurice Guido (1915-1983) : 4 victoires en collaboration

  Arrivé au G.C. 3 le 17 octobre 1944 (jusqu'au 8 mai 1945) - abattu le 20 décembre 1944

  Il fait partie des pilotes qui se posent au Bourget le 20 juin 1945

  Il a été chef de la Patrouille d'Etampes 1945-1950 (avant qu'elle ne devienne Patrouille de France en 1953)

- Sous-lieutenant Pierre Lorillon (1918-2013) : 5 victoires homologuées et 3 en collaboration

  Arrivé au G.C. 3 le 8 mai 1944 (jusqu'au 8 mai 1945) - abattu le 17 octobre 1944

 Il fait partie des pilotes qui se posent au Bourget le 20 juin 1945

 Quitte l'armée en 1969 avec le grade de commandant

- Capitaine Emmanuel Brihaye (1913-2004) : 1 victoire en collaboration

  Arrivé au G.C. 3 le 26 janvier 1944 (jusqu'au 12 décembre 1944)

  De 1947 à 1967, il est chef pilote d'essais de la SNECMA

- Capitaine Gaston de Saint-Marceaux (1914-1986) : 1 victoire en collaboration

  Arrivé au G.C. 3 le 7 janvier 1944 (jusqu'au 8 mai 1945)

  Il fait partie des pilotes qui se posent au Bourget le 20 juin 1945

  Quitte l'armée en 1965 avec le grade de général de brigade

- Aspirant Jacques Bagnères (1916-1981)

  Arrive au G.C. 3 le 6 février 1944 (jusqu'au 30 octobre 1944)

- Commandant Pierre Matras (1914-1998) : 4 victoires homologuées et 5 en collaboration

  Arrivée au G.C. 3 le 8 mai 1944 - il en prend le commandement jusqu'en 1946

  Il dirige l'Escadrille qui se pose au Bourget le 20 juin 1945

  Il quitte l'armée en 1969 avec le grade de général

Le Musée de l'Air et de l'Espace au Bourget possède depuis 2015 un Hall spécifique dédié à l'Escadrille Normandie-Niémen avec notamment un Yak-3 en exposition.

Devant le Musée, un monument commémore le Normandie-Niémen, avec deux pilotes, un français et u soviétique. Le monument a été déplacé en 2019 (ici, en 2013, 2015, 2019 et 2023).

- article de mai 2015

- article de mai 2019

Ici, un Yak-3UA Replica identique à ceux utilisés et ramenés au Bourget par les pilotes du Normandie-Niémen (meeting de La Ferté-Alais 2015).

Crédit et crédit photos : Collection Stéphane Sebile / Spacemen1969

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Un Jour - Un Objet Spatial n° 00614 / 1967 - Disque interview Youri Gagarine Visite France

Un Jour - Un Objet Spatial n° 00614

Disque Interview Youri Gagarine

Visite en France septembre1967

Entre 1961 et 1967, le cosmonaute Youri Gagarine a effectué 3 visites en France : 1963, 1965 et 1967.

A chaque venue, c'est un véritable engouement populaire et médiatique, et Youri Gagarine effectue et enchaîne de très nombreuses visites et rencontres. Et il ne se contente pas que de Paris, la liste des villes dans lesquelles il se rend, seul ou accompagné d'autres cosmonautes (comme en 1965) est très longue.

Youri Gagarine arrive à Paris en septembre 1967 - on célèbre cette année-là le 50ème anniversaire de la Révolution d'Octobre. Accompagné d'une importante délégation de la jeunesse soviétique, le Komsomol, dirigée par Sergueï Pavlov (1929-1993). Gagarine descendit en train en Provence pour aller à Marseille (avec le train Le Phocéen), puis visita, entre autres, les Arènes de Nîmes, Martigues, Port-de-Bouc et Aubagne.

C'est au cours de ce séjour provençal que Jean-Claude Morançais (né en 1937), alors rédacteur de la revue pour jeunes communistes ''Nous les garçons et les filles'' (NGF), réalisa une interview de Youri Gagarine - cette revue mensuelle a été éditée par le Parti Communiste Français entre 1963 et 1969.

En accompagnement du numéro NGF de novembre 1967, l'interview de Gagarine fut éditée en disque. C'est donc un 45 tours (à deux faces) qui parait. Le titre ''est prémonitoire'' en parlant de Dernière Interview à Paris quand on sait que Gagarine mourut moins de six mois plus tard dans un crash d'avion. Mais le titre correspond à sa dernière visite à Paris (en 1967).

La face 1 

La face 2

D'ici quelques jours (le tourne-disque avec enregistreur numérique de mon fils est chez sa mère), je ferai une copie de l'interview, mais je me renseignerais avant sur le droit (ou pas) de pouvoir la diffuser.

Chaque face commence avec Le Prélude à l'Arc-en-Ciel d'André Lutereau.

En attendant, c'est un objet spatial très intéressant à chercher et à trouver. Et ce n'est pas facile d'en trouver avec une pochette en bon (voir très bon état) et avec son disque aussi en bon état..

Happy Collecting !

Crédit : Collection Stéphane Sebile / Spacemen1969

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Un Jour - Un Objet Spatial n° 00613 / 1973 - Astrophilatélie - Album de timbres spatiaux URSS

Un Jour - Un Objet Spatial n° 00613

Album de timbres spatiaux URSS 1973

Astrophilatélie

Après vous avoir présenté des albums de timbres spatiaux de l'URSS de

- 1962 : https://spacerelics.blogspot.com/2023/01/un-jour-un-objet-spatial-n-00571.html

- 1979 : https://spacerelics.blogspot.com/2022/10/un-jour-un-objet-spatial-n-00537-cosmos.html

Voici un nouvel album, daté de 1973... mais avec la particularité que, contrairement aux albums précédents qui se limitaient aux émissions jusqu'à l'année de sortie de l'album, celui-ci comporte des émissions bien plus tardives que la date de sortie de 1973, puisqu'il y des émissions philatéliques jusqu'en 1978 (Soyouz 30). Il y a une cinquantaine de timbres spatiaux depuis 1961, mais ce n'est absolument pas complet ni dans l'ordre chronologique (soit des événements, soit des émissions).

Je vous laisse relire les précédents objets pour l'origine de tels albums.

En 1973, nous sommes 2 ans après la tragédie de Soyouz 11 (juin 191) qui a coûtée la vie aux trois membres d'équipage lors du retour sur Terre.

Et donc, en 1973, c'est le retour au vol habité de l'Union Soviétique, d'abord avec Soyouz 12 (27 au 29 septembre) et Soyouz 13 (18 au 26 décembre) - la couverture nous montre une station Saliout à laquelle vient s'arrimer un Soyouz (et vu qu'il a des panneaux solaires, on peut raisonnablement penser que c'est un Soyouz habité). Alors, soit c'est un hommage à Soyouz 11, soit c'est une représentation future de l'EXPLORATION SPATIALE (le titre de la couverture) car ce ne sera qu'en juillet 1974, avec Soyouz 14, qu'une station Saliout ne sera de nouveau habitée.

En bas de la couverture de l'album, il y a écrit : timbres-postes pour collections thématique.

Au dos, on retrouve les inscriptions :

- Emis par l'agence philatélique centrale ''SoyouzSprechat'' pour le Ministère des Communications de l'URSS.

- Artiste : E. Gundobin

- Tirage : 60 000 ex (ce qui est très très peu car il y avait une population, toutes républiques confondues, d'environ 500 millions d'habitants en URSS en 1973 - ce qui confirme bien que ce genre d'album n'était réservé, soit une partie infime de la population, soit aux touristes (ou les deux).

- Impression (comme ceux déjà présentés précédemment) : Sverdlovsk (aujourd'hui Iekaterinbourg).

Et malgré une certaine rareté quand même, les prix sont encore attractifs (bien qu'ils augmentent pour un exemplaire en très bon état, ce qui est difficile à trouver).

Crédit : Collection Stéphane Sebile / Spacemen1969

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